Être présidente d'honneur des Enfants d'Argus, c'est soutenir une initiative citoyenne d'une qualité rare !
Lorsque l'on a l'habitude des plaidoyers politiques, un détail nous saute rapidement aux yeux ; le prétexte du manque de moyens est systématiquement invoqué, légitimant l’absence de recherches et de mises en œuvres de solutions concrètes sur le terrain. La protection de l'enfance serait-elle une option qui n’intéresse pas nos politiques, les enfants n'ayant pas de voix électorale ?
Et pourtant, il existe depuis plusieurs années, des citoyens, qui, mus par une motivation sans failles, parviennent à tordre le coups à ces discours politiques obsolètes !
Renseignés sur nos législations, formés selon quelques méthodes bien rodées, chapeautés par un homme dont l’approche est constructive et fonctionnelle, Les Enfants d’Argus, c’est d’abord un mouvement militant qui met l’enfant et son intérêt supérieur au centre de ses priorités. L’approche de la problématique de la pédocriminalité y est abordée de façon concise, consciente, et sans jamais aucun discours mielleux ni coléreux.
Même s’il existe des législations de protection des mineurs, force est de constater qu’à nouveau, le citoyen est obligé de veiller à ses applications sur le terrain, ce qui vient sérieusement questionner l’importance donnée à notre avenir.
Ces dernières années, nous avons vu une recrudescence d’activistes et de lanceurs d’alertes en tous genre, qui se donnent pour mission de dénoncer différents abus. Mais ce n’est pas toujours sans en payer les conséquences ; parfois ils sont poursuivi en justice, censurés, arrêtés ou bien menacés de mort au quotidien.
Nés d’un mouvement un peu rebelle et totalement hors cadre, les Enfants d’Argus sont sortis de la clandestinité pour une meilleure structure de leur mouvement, une meilleure reconnaissance des forces de l’ordre, et surtout, la possibilité de pouvoir condamner plus fermement, les pédocriminels qui sont pris au piège dans leurs filets virtuels. Ils ont eut la force et la patience, mais aussi la détermination et l’intelligence, de former une vraie structure qui perdure à travers le temps et qui aujourd’hui, excelle même dans des domaines qui feraient pâlir certains de nos organismes les plus connus et les plus subventionnés.
Devenir présidente d’honneur des Enfants d’Argus, c’est promouvoir et épauler toutes ces initiatives citoyennes, c'est vouloir se rappeler à chaque instant, que tout est possible si l’on s’en donne les moyens.
En tant qu’ancienne « chasseuse » de pédocriminels sur la toile, mais aussi en tant que militante contre les violences faites aux enfants et contre l’exploitation sexuelle, il me semblait plus qu’évident de me joindre à eux, tant la pédocriminalité et la traite sexuelle se côtoient, s’entrecroisent, dans bon nombre de dossiers. Une réalité qui est bien souvent niée au parlement ou fantasmée par un public qui ne sait plus où se trouve la vérité. Ce mouvement de lutte nous ouvre la voie vers d’infinies possibilités en nous offrant un message fort ; nous avons encore le pouvoir de changer les choses ! A nous de passer à l’action. Pourquoi soutenir les Enfants d’Argus ? La vraie question est ; pourquoi ne pas les soutenir ?
Maïté Lonne: Présidente d'Honneur de l'Association, autrice, comédienne, militante